On s'appelle ?

Mon dream job

La vie d'Anima Néo

Longtemps j’ai cru que je faisais le job qui me plaisait.
Je voulais avoir des responsabilités, manager une grande équipe, dans un grand groupe, travailler sur de gros projets avec un ROI important et avoir mon bureau, à moi, avec le plus de fenêtres possibles.

Aujourd’hui j’accompagne des équipes pour qu’elles travaillent mieux ensemble, je n’ai pas de bureau et je suis heureuse.

Pendant presque 10 ans…

Pendant presque 10 ans, j’avais exactement ce que décris plus haut, les responsabilités, les gros projets et le bureau, et mon parcours me semblait tout à fait en phase avec ce job. Petit retour sur ces années…

Fraichement sortie d’école d’ingénieur, j’intègre une équipe projet par le biais d’une ESN. Quatre mois plus tard, je manage cette team. Deux mois après, je suis cheffe de ce projet tout en restant manager de l’équipe. Au bout d’un an, je tourne en rond, je change de mission. Après quelques mois sur une mission qui ne me correspond pas, j’intègre la DSI d’un grand groupe. Je suis tout d’abord cheffe de projets, puis je manage l’équipe des chefs de projets, je rejoins ensuite une autre entité pour être le bras droit du responsable d’une équipe d’une centaine de personnes.

Et je suis fière de moi. Je fais ce qui me plait. Je travaille beaucoup, je suis reconnu par mon entourage professionnel et personnel comme quelqu’un d’investie, qui produit, qui sait prendre des décisions.

En parallèle, j’essaye de faire au mieux pour que les personnes avec qui je travaille soit heureuses d’être là, aient envie de venir travailler, aillent bien. Il me semble que lorsqu’on se sent bien, on travaille mieux. Pourtant, je m’entends souvent dire : « On n’est pas là pour que les gens soient en forme, on est là pour produire », « C’est pas le monde des bisounours ici », « Ca fait pas partie de ton travail de t’occuper du bien être des gens, tu es là pour qu’ils produisent ». Alors parfois, je me sens un peu seule…

… Et puis la rencontre !

Ces presque dix années passent et puis… on me propose de travailler sur un nouveau projet, qui concerne toute la DSI. C’est le projet de transformation. Evidement j’accepte sans comprendre de quoi il retourne (comme toutes les missions que j’avais accepté précédemment). Notre DSI est accompagnée par une société externe que je rencontre rapidement. Je comprends que ce qu’on veut transformer, c’est la satisfaction des clients, donc notre lien avec eux, donc nos façons de travailler.

J’aurais aimé vous raconter la première rencontre avec ces membres d’Animaneo sauf que je ne m’en souviens plus vraiment. Je me souviens uniquement des quelques minutes à la suite de cette rencontre où je me suis dit : « mais en fait, qu’est ce qui est vraiment important dans mon travail ? est-ce que c’est de produire ? ou est-ce que c’est de produire bien ? », « se sentir bien au travail, c’est pas uniquement dans le monde des bisounours, ça peut aussi être dans nos quotidiens et totalement servir une production de qualité ».

Le projet de transformation prend peu à peu racines et devient de plus en plus concret, les gens y adhèrent au fur et à mesure et y trouvent leur compte (sans que ce soit un long fleuve tranquille, évidement).

Et hop, le changement !

Après un an sur cette mission, je prends conscience qu’accompagner des personnes, des équipes, des organisations, participer à l’épanouissement des personnes tout en servant l’entreprise, c’est ce qui me correspond, c’est ce qui me fait me sentir bien. Alors, en 2019, je saute le pas, je change de métier, je quitte le confort d’un CDI en interne pour rejoindre le monde des consultants !

Et je me sens dans mes baskets. J’ai l’impression de ne plus travailler que sur la conséquence (la production), mais aussi sur la cause (ce qui permet de bien produire, pourquoi et comment l’améliorer). Et les équipes communiquent, s’aident et surtout se sentent mieux. J’ai donc l’impression de participer au fait que les personnes soient plus heureuses, aient de plus en plus envie de venir travailler et vont de mieux en mieux, par ce que ce qu’elles font ont du sens.

Je trouve du sens dans ce que je fais. Ce que je pense et en phase avec ce que je dis et avec ce que je fais, quel bonheur ! Je suis cohérente avec moi-même. Les valeurs en lesquelles je crois, l’empathie, l’altruisme, la gentillesse, l’honnêteté, la liberté ou encore le dépassement de soi font partie de mon quotidien. Je ne me demande plus pourquoi je fais ça, j’y crois.

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