On s'appelle ?

4 facteurs d’engagement pour les transformations

Transformation managériale

Chez Anima Néo, nous pensons que l’engagement est un élément clé de la réussite des chantiers de transformation en entreprise. Je vous propose ici d’explorer quatre facteurs favorisant l’engagement individuel et collectif auxquels nous prêtons une attention particulière : l'appropriation, le rythme, la communication, la mobilisation 

L’appropriation par l’implication des acteurs

L’appropriation des objectifs, des actions, des pratiques, des postures attendues de tous les acteurs est un élément fondamental de la réussite d’un projet de transformation. Plus un objectif a du sens, plus il est incarné, valorisant, inspirant, plus il est décrit simplement et plus il suscitera l’adhésion des collaborateurs. L’appropriation implique par ailleurs de faire largement participer les acteurs dans la construction des plans d’actions et plus généralement dans la prise de décisions en phase de réalisation. 

Des rituels pour donner le rythme

Le rythme est une dimension importante dans un projet de transformation.

Une des difficultés habituelles dans ces chantiers tient du fait que personne dans l’entreprise n’a attendu de lancer une transformation pour avoir du travail, bien souvent en lien avec la production de valeur pour les clients, donc prioritaire.

Il faut donc réussir à créer « l’espace » nécessaire en temps, en attention, en énergie pour amener les acteurs du chantier de transformation à préserver une capacité de concentration sur les actions qui leur reviennent.  

Une des meilleures solutions que nous ayons trouvées pour créer cet espace consiste à ritualiser les séances de travail et le pilotage du projet, par exemple en mettant en œuvre les principes de stand up quotidien, de management visuel et de rétrospectives mensuelles. Ce cadre léger de rituels permet de donner du rythme et de garder un projecteur braquer sur l’avancement du projet. 

Une communication synthétique et univoque

La communication devrait être permanente dans ce type de projet. Elle participe à la mobilisation et à l’appropriation mais il nous paraît indispensable de la voir comme une activité à part entière avec son propre pilotage. Un des enjeux majeurs est de réussir à communiquer simplement et de manière univoque pour mobiliser les énergies dans une direction commune. 


Il est toujours tentant pour un comité de direction de présenter des stratégies en vingt points et des plans d’actions composés de dizaines de chantiers or ces modalités nous paraissent contre productives. Elles génèrent plus de dispersion que de cohésion. De notre point de vue, plus une communication est destinée à un grand nombre de personnes, plus elle exige d’être synthétique et univoque. Mais faire simple est un exercice difficile lorsqu’il s'agit de répondre à des problèmes complexes.

Enfin, nous sommes toujours surpris de constater à quel point l’intégration des messages peut être longue. Il n’est pas rare de se rendre compte, après avoir communiqué vingt fois sur un point précis, que certaines personnes semblent recevoir l’information pour la première fois. Communiquer est donc, aussi, un exercice de répétition. 

 

La mobilisation des équipes  

La mobilisation est le quatrième facteur auquel nous nous attachons pour favoriser l’engagement. Comme je le décrivais plus haut, il est parfois difficile de garder l’attention et la bande passante des acteurs autour des projets de transformation. Il n’est pas rare non plus de voir des prescripteurs (managers ou directions), qui n’accordent, eux même, pas assez d’attention et de temps aux équipes à qui ils délèguent les actions à mener. Ce temps et cette attention sont pourtant des facteurs essentiels pour mobiliser les équipes et engager individuellement les acteurs du changement

 

Ce sujet vous intéresse, contactez-nous !
Article rédigé par

Clément Duport

Co-pilote du changement